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Comportements et symptômes : comment savoir quand mon chat est malade ?


ChatDOC vous explique tous les signes du chat malade

Qu’ils sont roublards nos matous ! On le sait, on l’adore même mais ce trait de caractère s’avère beaucoup moins amusant quand il s’agit de santé. En effet, pour Kiki, pas d’air misérable, de plaintes intempestives ou d’agissements effrénés contre une mort assurément imminente au moindre nez qui coule, bien au contraire ! La nature même de notre compagnon félin fait que, diminué, il se considère comme une proie potentielle et, mécanisme de survie oblige, va faire au mieux pour masquer tout signe de faiblesse. Pour savoir si votre chat est malade, c’est alors bien à vous qui le connaissez sur le bout des doigts de jouer les détectives.
Changements d’attitudes, comportements symptomatiques… découvrez quels sont les éléments à passer à la loupe et comment agir en conséquence.

Les signes qui indiquent qu’un chat est malade

Les chats sont constamment exposés à tout un tas d’affections pas sympa (coryza, diabète, insuffisance rénale…) dont la manifestation est plutôt subite. Et puisqu’on ne peut pas compter sur Kroquette pour tirer la sonnette d’alarme en cas de coup de mou, c’est parti pour un tour d’horizon des signaux externes à guetter.

  • Les changements d’attitude : Pipelette ne miaule plus, Fangio est beaucoup moins actif qu’à l’accoutumée, LadyGaga se terre au fond du placard, SuperGlue n’est plus scotchée à vos baskets… méfiance ! Un comportement aussi radicalement différent n’est peut-être pas anodin, il faut surveiller. On se fiera aussi aux manifestations d’agressivité, symptômes assez classiques en cas de fortes douleurs.
  • L’apparence : Georges est tout vilain, il est ébouriffé et son poil est trop terne ou d’aspect huileux. Il se déplume, pire, il se néglige et ne se lave plus autant qu’avant. Là encore c’est un signe, son pelage étant un bon indicateur de son état de santé. Dans le même registre mais plus évident à voir, on a aussi le nez qui coule, les yeux rougis, la membrane de l’œil qui ne se retire qu’avec difficulté.
  • L’alimentation : là encore c’est une question d’habitude. Si GrosseBouffe se met à picorer et Twiggy à dévorer, il y a probablement un loup qu’il ne faut pas laisser traîner ! Chez le chat, rester plus de 2 jours sans manger peut rapidement entraîner des carences et donc, des complications.
    Idem pour l’hydratation, avec cette fois un délai raccourci à 10 heures. Sur ce point, moins facilement mesurable, vous pouvez pratiquer le test du pli : prenez un pli de peau entre les omoplates et lâchez-le. Si la peau revient immédiatement à sa place, tout va bien, si non, il y a déshydratation.
  • Les déjections : côté litière, on observe autant la façon de faire que le contenu. Si Mr Propre rechigne à aller dans son bac ou, au contraire, y va toutes les 5 minutes, s’il « se manque » côté timing…Si les selles sont particulièrement molles, si l’urine sent très fort, s’il y a des traces de sang… Tout ça sont des signes de mal-être.
    Pareil avec le vomi. Il peut évidemment s’agir du rendu avec le beau brin d’herbe, signe d’une séance de purge réussie, ou encore de celui avec plein de poils dedans qui semble crier « Brosse-moi j’te dis ! ». Dans ces deux cas, et uniquement tant que ça reste anecdotique, il faut essentiellement nettoyer et se dire que la prochaine fois il serait judicieux d’allumer la lumière du couloir avant de s’y aventurer pieds nus, vraiment… Mais si ça ne rentre pas dans ces « modèles », que c’est fréquent, même « juste » 3 fois dans le mois, il vaut quand même mieux s’en inquiéter.

Comment réagir face aux symptômes du chat malade

Dans les cas extrêmes, comme les convulsions, les yeux purulents, du sang dans les excréments… il n’y a pas vraiment à tergiverser, il faut aller fissa chez le vétérinaire. Pour les autres situations, vous pouvez procéder à quelques vérifications complémentaires.

  • Contrôlez sa réactivité : prenez ses jouets chouchous et stimulez Socrate. Si ça lui met un brin d’éclat dans l’œil et qu’il se prend à tendre la patte langoureusement en faisant mine de s’étirer pour finalement se jeter sur la balle provocatrice, banco ça peut le remettre en selle ! En revanche si vous n’observez aucune amélioration, il y a définitivement murène sous patate.
  • Regardez les muqueuses : on peut le voir sous les yeux mais ce sera certainement plus simple au niveau des gencives. Si elles sont pâles ou d’aspect jaunâtre, il y a une pathologie cachée quelque part.
  • Vérifiez la température : cette partie est réservée aux seules personnes les plus averties et avec les chats les plus dociles histoire d’éviter tout trauma supplémentaire à l’éventuel mal-être ! Le thermomètre doit être lubrifié avant d’être placé, très délicatement, dans le rectum pour une durée d’une minute.
    Normalement la température corporelle du chat est comprise entre 38° et 39°C, en-dessous de 37,5° ou au-dessus de 40°C, il faut réagir vite. Dans les deux cas, pensez à couvrir votre chat jusqu’au moment où il sera chez le vétérinaire. S’il est en hypothermie, la couverture lui permettra de se réchauffer le temps d’arriver. Si au contraire il est en hyperthermie, utilisez une serviette légèrement humidifiée pour l’aider à descendre en température.

En cas de blessure manifeste, comme chez nous il y a des zones qui saignent à profusion : c’est impressionnant, ça ne dure pas longtemps et c’est vraiment là qu’il faudra tout votre sang froid. En attendant d’arriver chez votre vétérinaire, et si vous trouvez l’endroit touché, utilisez une serviette humide en guise de compresse pour nettoyer et contraindre le flux.

Quelles que soient les situations, pensez surtout à rester calme et rassurant. Même si Chiffon n’est pas dans ses meilleures dispositions, là, la bouée de sauvetage c’est vous ! Pour ce qui est des maladies courantes, des actes de routine préventive permettent de suivre les évolutions de l’organisme qui s’opèrent avec l’âge et donc de limiter les arrivées brutales de maladie. Parlez-en à votre vétérinaire.