Emménagement : comment habituer son chat à sa nouvelle maison ?

Trajet, cartons remplis puis vidés, transfert de Minouche jusqu’à la nouvelle maison : c’est fait et c’est bien fait, sans stress. Mais une fois qu’ on a déménagé à proprement parler, il faut emménager ! Pour nous, les humbles serviteurs, c’est généralement le moment sympa où l’on installe le nid tout en mangeant des pizzas parce que la vaisselle est encore emballée. Pour le chat en revanche c’est encore un autre cap à franchir. Nouvel environnement, nouveau territoire, nouvelles habitudes à prendre… rien qu’à y penser, Bobby en a mal à son instinct routinier !
Comment l’aider à s’adapter à sa nouvelle maison ? Suivez-le guide !

Accompagnez l’adaptation du chat à sa nouvelle maison

Heureusement, pour Orion, quelques constantes subsistent au chamboulement d’un déménagement, à savoir les meubles et vous ! Puisqu’on ne peut que modérément compter sur les premiers, l’acclimatation de votre matou à son nouveau chez-soi repose pas mal sur vos épaules… Précaution de base : tout se passera toujours mieux dans un environnement serein et calme, donc on y va tranquille.

• Gardez votre chat à l’intérieur pendant au moins deux semaines, le temps pour lui de s’approprier complètement l’habitation et d’y prendre quelques repères. Durant cette période, vous pouvez utiliser un diffuseur de phéromones synthétiques. Il contribuera à créer une atmosphère apaisante et aidera Squeezy à se sentir rapidement en sécurité.
• Distribuez la nourriture par petites doses mais fréquemment. Oui, utiliser le péché gourmandise du chat pour l’amadouer c’est moche mais ça marche !
• Conservez les routines de jeu ou câlin que vous aviez dans la précédente habitation. La continuité est un élément rassurant.

Si vous avez plusieurs chats et que l’espace est plus petit que précédemment, veillez à bien conserver gamelle, bol d’eau et litière pour chacun. Le stress engendré par l’arrivée dans un nouvel endroit peut devenir source de tension entre les animaux, leur garantir leur propre « paquetage » pourra aider à atténuer tout ça.

Encadrez les premières sorties de votre chat

Une fois bien acclimatée à l’intérieur de l’habitat, vous pourrez alors laisser Noisette découvrir l’extérieur sur lequel elle devra maintenant (im)poser son territoire vis-à-vis de ses nouveaux copains de quartier.
Précaution d’usage : il est bien entendu qu’à ce stade de l’aventure, votre matou est correctement identifié et à jour de ses vaccinations sans quoi la première étape consistera à vite vite vite consulter un vétérinaire pour remédier à tout ça.
La manière la plus naturelle d’organiser cette première sortie est de laisser les portes et/ou fenêtres de la maison ouvertes. Bidule pourra faire ses allées et venues à son rythme, ce qui ne vous dispense pas d’accompagner sa première virée. Lors de cette visite, vous serez d’ailleurs en charge de chasser gentiment tout chat étranger qui viendrait faire le curieux. Ce jardin est maintenant le territoire de votre chat, qu’on se le dise !
Si votre fauve semble avoir du mal à franchir le pas de porte, ne le portez surtout pas, attendez que ça vienne de lui. Les chats habitués à aller dehors vont rapidement se débrouiller tout seuls, en revanche ceux pour qui tout ça est nouveau doivent pouvoir y aller progressivement.
À la limite, si votre grand timide est familiarisé à l’utilisation d’un harnais, vous pouvez organiser sa sortie en mode balade. Votre présence sera alors considérée comme un élément familier réconfortant.
Évidemment, une fois que Poupoune aura bien pris ses marques, pensez chatière ! Ça vous évitera de faire le portier.

Et si E.T. veut retourner maison ?

Le road-trip du chat qui veut retourner à la case départ n’est malheureusement pas une légende ! Loin aussi d’être une généralité, on insiste quand même sur la nécessaire période d’acclimatation à l’intérieur avant toute sortie. Il va falloir tenir malgré les looongues et vigoureuses protestations de Mario, mais c’est un mal pour un bien.
Parce qu’on n’est jamais à l’abri, pensez à prévenir les occupants de votre ancien foyer de l’éventualité de se retrouver un jour face à un petit rouquin qui, de ses yeux implorants, quémande qu’on lui ouvre prestement la porte. Précisez bien qu’il faut alors qu’ils vous appellent et surtout qu’il ne lui donnent aucune nourriture, ce qui pourrait inciter Foxy à revenir. Une fois le fugueur récupéré, hop, retour à la phase 1 d’acclimatation !
Pour le cas où la situation deviendrait trop fréquente, l’option raisonnable est de se résoudre à voir si vos successeurs ou des voisins ne voudraient pas adopter votre compagnon qui est manifestement trop attaché à son territoire.

Si vous sentez que malgré votre accompagnement, votre chat a du mal à se faire à ce nouveau foyer, contactez votre vétérinaire qui saura personnaliser ces conseils à la personnalité de votre petit rebelle !