Moche, gonflée, particulièrement “attachiante”, Mesdames et Messieurs les chats merci d’accueillir dans vos pelages l’une des stars-de-la-saison-dont-on-se-passerait-bien : la tique !
Voilà bien l’un des fléaux des beaux jours qu’à un moment donné Babouche, qui adoooore se prélasser à l’extérieur, ramènera bien planquée sous sa toison. Alors, pour ne pas que vous vous retrouviez pris au dépourvu quand la vermine sera venue, on a quelques explications pour vous.
(Pssst : on parle de chat mais quand elles n’en ont pas à se mettre sous les crochets, toute partie découverte de votre corps fera aussi l’affaire. On dit ça on dit rien…).
Qu’est-ce qu’une tique ?
D’abord, faisons les présentations. On en a dit bien du mal déjà, mais sachez que c’est pire encore !
La tique fait partie de la famille des acariens. À certains stades de son développement, elle va chercher à se nourrir de sang qu’elle va recueillir par morsure.
Le moindre mal sera donc une plaie, pas très grande, mais qui peut s’avérer douloureuse et dégénérer en infection. La version moins sympa c’est la création de carence (anémie) et la transmission de pathologies plus ou moins graves.
Comment repérer une tique sur mon chat ?
La présence de ces parasites est vraiment fréquente. Il est donc impératif “d’inspecter” très régulièrement les chats qui ont un accès à l’extérieur. Généralement, une grosse séance de papouilles peut suffire à découvrir le pot aux roses. Pour autant, ne négligez pas les endroits moins souvent grattouillés, comme les pattes, auxquelles les tiques ne manqueront pas de s’accrocher. La vigilance est de rigueur !
Retirer une tique de sur mon chat
La tique dispose au bout de sa tête de deux crochets qu’elle insère dans la peau pour mordre. C’est eux qui font qu’elle est si solidement attachée et qu’il est nécessaire de faire lâcher pour s’assurer d’avoir bien écarté la menace.
La préparation
Déjà, comme pour toute manipulation de votre chat, il faut se trouver dans un endroit calme. Vous-même devez respirer la plénitude en toutes circonstances. Vous savez comme nos chers poilus sont sensibles…
Donc préparez bien tout votre matériel et intervenez tout en douceur.
L’indispensable crochet à tiques
En matière de décrochage de tique, il est votre meilleur allié ! Avec ses 2 pattes qui vont venir se caler autour de la tête, cet accessoire permet de retirer l’intégralité du parasite et non seulement la partie de l’on voit, à savoir le corps. Cela limite donc la possibilité de transmission de maladies au moment de l’extraction.
La manipulation pour retirer une tique de la peau de son chat
Une fois bien en place avec votre matou, écartez les poils autour de la tique. Positionnez ensuite les pattes du crochet, contre la peau du chat, de chaque côté du parasite. Ensuite, il faut comme “la dévisser” en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. En effet, le but est de faire se détacher les crochets pour éviter que la tête reste en place et continue ses effets délétères.
Après quelques tours délicats, la tique va se décrocher. Il conviendra alors, elle de l’écraser dans un mouchoir et de la jeter et, pour votre chat, de bien désinfecter avec un antiseptique adapté là où se trouvait le parasite.
Quelques gestes à éviter pour retirer une tique
On peut quelques fois essayer de pallier le manque de matériel adapté en utilisant une pince à épiler ou en tentant d’endormir la tique afin que ses crochets lâchent la prise.
Dans le premier cas, et même avec beaucoup de précautions, la pince à épiler est plus propice à l’arrachage qu’au décrochage. Le risque étant bien sûr que seule la partie vraiment “visible” ne soit retirée.
Pour le second, chercher à endormir ou tuer la tique peut avoir pour effet de la faire vomir. Vu qu’à ce moment-là elle sera encore bien accrochée à votre chat, on arrive donc à un effet totalement inverse de celui recherché.
La prévention contre les tiques
Comme pour tout, même si on n’est jamais à l’abri, agir de manière préventive est toujours la meilleure des solutions.
Les antiparasitaires sont disponibles sous de nombreuses formes : spray, shampoing, comprimés, pipettes… En fonction de la santé et du mode de vie de votre chat, votre vétérinaire saura vous conseiller la forme et la molécule la plus adaptée.
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