Si ça c’est pas une bonne bizarrerie de nos chers matous la dépose de jouets dans la gamelle ?!
Alors oui la folie. Oui les bonds incessants. Oui le besoin de s’acharner sur une peluche, un fil de scoubidou, un élastique à cheveux… bref, une proie oulala-qu’elle-est-dingue. Mais de là à comprendre pourquoi la partie se termine par la noyade dans le bol d’eau ou l’ensevelissement sous les croquettes, là il y a mystère !
Allez, on vous explique. Enfin on essaie, si avec les chats tout pouvait se justifier de manière catégorique, ça se saurait !
Les jouets dans la gamelle pour une mise en sécurité
Monsieur le chat n’est pas forcément préteur, et c’est là l’un de ses moindres défauts (mais on l’aime quand même hein !). Alors, naturellement, quand il a un truc qu’il n’a pas envie de se faire chaparder, parce que c’est SON JOUJOU, il faut le poser en lieu sûr. Et là, quoi de mieux que la gamelle ? Pour les chats d’intérieur, qui sont les plus enclins à ce genre de comportement, le bol d’eau ou de nourriture constitue souvent le centre névralgique de leur territoire. C’est donc le spot supra-sécurisé où ranger ses trésors.
Une autre hypothèse serait aussi que cette attitude provient du réflexe maternel de la chatte qui, à la manière des chatons fugueurs, regroupe les jouets éparpillés dans son petit nid.
Le simple largage de jouet au-dessus de la gamelle
Alors là on est un peu au niveau 0 du questionnement métaphysique mais la théorie mérite tout de même d’être évoquée. En effet, la présence des doudous et autres fétiches de Bob le chat dans sa gamelle serait simplement dû au fait qu’il les a lâchés de sa bouche pour se sustenter ou boire.
Rembobinez un coup : qu’est-ce qu’il fait Chachou quand il aime un joujou ? Il le balade dans sa bouche. Et comment il fait alors si la soif ou la faim survient pile à ce moment ? Ben, il va devant sa gamelle, et tel Maître Corbeau, ouvre un laaaarge bec et plouf le joujou !
Noyer le jouet pour l’achever
Bon ben là c’est la version la plus cruelle. Selon certains spécialistes, les chats pourraient assimiler leurs jouets à de vraies grosses proies. En bons prédateurs, constatant que les faire voler puis retomber violemment au sol ou bien valdinguer d’un bout à l’autre de la pièce sans ménagement ne suffit pas à leur faire changer de composition, ils chercheraient alors à les noyer. Voilà voilà.
Sont mignooons et gentils hein les chats. Moui. Tout mimi. Maow. Cœur avec les griffes bien sûr.
Crédit photo : Juan Gomez sur Unsplash