La vie est à prendre avec son lot de jolies surprises et… tout le reste ! Parmi ce qui est vraiment chouette, il y a la relation incroyable que l’on peut créer avec son chat dont on connait toutes les mimiques, habitudes et réactions. Dans le reste, il y a notre condition à tous qui fait, qu’à un moment, on peut se retrouver dans l’incapacité de s’en occuper.
Les chats sont naturellement très sensibles aux changements. En cas d’absence prolongée ou disparition de leur humain, ils peuvent aller jusqu’à eux-mêmes se laisser mourir.
Sans présager de mauvais augure, la question de la prévoyance assure et rassure. Elle assure un avenir choisi pour votre chat et rassure quant au fait qu’il sera dorloté comme vous le souhaitez.
Le chat, un bien d’héritage de droit commun
Selon la loi, en cas de décès, c’est aux héritiers d’assumer la responsabilité des animaux. Libre alors à eux de les accueillir dans leur foyer ou de trouver une solution alternative. En effet, il existe de nombreuses raisons (autres animaux, allergies…) pour lesquelles les héritiers peuvent refuser de s’occuper d’un chat. Or, légalement, rien ne les y contraint. Les chats dont les maîtres sont décédés ou, par exemple, partis en maison de retraite se retrouvent alors en refuge.
Pour se prémunir de telles situations, le mieux, c’est de prévoir !
Les dispositions à prendre si je ne peux plus m’occuper de mon chat
Désigner une ou plusieurs personnes de confiance
Quel que soit le contexte, il est préférable de choisir la personne à qui reviendra la charge de votre chat. Idéalement, c’est un sujet que vous aurez auparavant abordé avec elle de sorte à vous assurer de son consentement et de son engagement. Vous pouvez aussi, lors de vos discussions, établir certains termes spécifiques comme le leg d’une somme d’argent qui permettra d’assumer les dépenses liées à l’accueil du chat.
C’est un accord qui peut être passé de manière informelle. Il convient à ce compte-là que des tiers en soient informés pour éviter tout flou ou tout conflit ultérieur.
Il reste toutefois plus prudent de le mentionner dans un testament. La personne deviendra ainsi exécuteur testamentaire. Pour autant, elle demeurera libre de toute obligation légale, d’où la nécessité de « l’accord moral » préalable.
Se rapprocher d’une association
Plutôt que de prendre le risque de voir des chats abandonnés après le départ de leur maître, certaines associations proposent des solutions de prévoyance. Elles s’engagent alors à récupérer votre chat le moment venu et à lui trouver une famille d’accueil bien comme il faut.
Là encore les contacts se prennent en amont. La notification de la démarche doit également être faite auprès des proches, pour les cas d’incapacité, ou sur le testament pour s’assurer du bon déroulement de ce que vous aviez prévu.
En tant que contact professionnel de proximité, votre vétérinaire pourra certainement, si besoin, vous aiguiller vers des structures locales à-même d’offrir de belles perspectives d’avenir à votre chat. Parlez-en.
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